Nous ne sommes pas seuls... Un autre projet pas acceptable pour les locaux, porté par un maire, un projet "hors sol", déconnecté des besoins locaux, guidé sans doute par l'argent et qui utilise ici des terres agricoles aux lieux de surfaces déjà artificialisées. Les paysans qui protestent ne sont pas anonymes, mais ils sont aussi plus virulents si l'on en croit l'article... Une source d'inspiration pour plus tard peut être ;-)
Le journal du Diois
Dans son édition du 10 janvier 2025, Le journal du Diois nous apprend des choses et nous fait regretter une fois de plus le manque de transparence et le manque d'information de la commune de Volvent.
La position du maire est toujours de minimiser l'impact, notamment visuel, même si on apprend que le parc a diminué à 40 ha pour l'instant. Cela reste un miroir énorme et qu'il se voit ou pas du village (on n'a pas de simulation précise à celle présentée sur ce site, mais qui se base uniquement sur les numéros de parcelles sortie de la réunion public en septembre et pas une implantation/simulation précise des panneaux sur chaque parcelles), il se verra des sommets et même dès qu'on montera en altitude et de loin. Par exemple, du petit Paris. Pour le maire ce n'est pas un souci, ce qui prouve bien que sa fibre écologique n'est pas véritable et surtout que la première motivation n'est pas l'écologie mais financière.
Est ce que du sommet de l'Evrest ou du Mont blanc on supporterait de voir une mer de panneau solaire ?
On note que le projet est "compatible avec une activité, pastorale et forestière". L'agrivoltaisme étant maintenant jugé trop contraignant.
Au travers d'autres exemples cités dans cet article, on ne peut que constater que ces grands projets sans correspondance avec les besoins locaux posent la question de l'acceptabilité sociale. Les gens se demandent pourquoi il faudrait dénaturer ce qu'il reste de beau et de naturel (et qui plus est protégé).
Le projet entraînerait une perte de surfaces naturelles, alors que la préservation de ces espaces est cruciale face à l'effondrement de la biodiversité.
Transformer une ZNIEFF en parc photovoltaïque va à l'encontre de l'objectif même de ce classement, qui vise à préserver des milieux naturels remarquables. Ce serait de l'incohérence politique. Les installations photovoltaïques au sol ont un effet visuel important et dénatureraient le paysage naturel de la ZNIEFF. Les lignes directrices nationales recommandent d'éviter l'implantation de parcs photovoltaïques sur des sites à forts enjeux de conservation.
Bien que le développement des énergies renouvelables soit important, il ne doit pas se faire au détriment de la préservation de la biodiversité, surtout dans des zones spécifiquement identifiées pour leur richesse écologique comme les ZNIEFF
Le Crestoi
Un article qui laisse entendre plus qu'il ne révèle du coté de la mairie qui n'emploit plus le terme agrivoltaisme.
Le maire persiste à accuser les opposants de diffuser de fausses informations, tout en manquant lui-même de transparence sur les détails du projet.
Cet article révèle que la surface du parc photovoltaïque a été revue à la baisse, passant à 40 hectares en raison du retrait de certains propriétaires. Le coût de raccordement s'élève à 3,9 millions d'euros, et le parc serait capable d'alimenter environ 10 000 foyers selon les estimations municipales.
Nos propres calculs, basés sur des hypothèses prudentes, aboutissent à une estimation plus basse, autour de 7 000 foyers. Il serait utile de connaître les données exactes utilisées par la municipalité pour justifier son chiffre.
Le maire indique : "Est-ce qu'on veut de l'énergie nucléaire ou du renouvelable décarboné ? Il faut savoir ce que l'on veut et agir en conséquence, qu'on soit à Volvent ou ailleurs...". Ce à quoi nous répondons déjà que le nucléaire est aussi décarboné (juste une petit précision) et surtout que le renouvelable décarboné, c'est très bien, mais pas au prix de la destruction de la nature, de la beauté ; alors que le gisement en France d'espaces déjà artificialisés est énorme (voir la page contenant l'étude de l'Ademe).
L'argument du maire concernant un éventuel conflit d'intérêt lié à la société CCE est peu convaincant, surtout au vu des terres possédées par son frère à proximité du projet.
Enfin, les informations fournies sur la parcelle communale semblent contradictoires. Il est nécessaire d'y apporter des clarifications.
Le Dauphiné
En réponse à cet article du Dauphiné :
Le maire ne reconnaitrait pas les images de sa propre commune selon cet article de Dauphiné : "De quoi faire grincer l'équipe municipale de Volvent et son maire en premier, en colère contre une vidéo mise en ligne par le collectif dont il dit ne pas reconnaître certaines images de son village."
Nous invitons donc le maire à prendre son 4x4, son mobile et la vidéo (et quiconque voudrait vérifier) pour comparer les séquences filmées en voiture avec ce qu'il verra sur le terrain. Cela confirmera l'existence d'une forêt sur la parcelle communale.
Bien entendu, 100% des images sont tournées sur place. Peut-être est-ce le chemin au bord de la parcelle communale qu'il ne reconnaît pas... C'est possible, car si tous les chemins ne mènent même pas à Rome ni à Volvent, ils peuvent se ressembler. Si le maire nous écrit, nous lui fournirons le tracé GPS effectué par la voiture qui filme et qui est restée sur ce chemin.
Sauf erreur, la parcelle communale est la parcelle : 0380 Feuille : 2 Section : 0B N° INSEE commune : 26378 Contenance : 199 268 m².
Pour confirmer la surface que nous indiquons, rendez-vous sur le Géoportail ou sur le Cadastre. Comment passe-t-on de 19,9268 hectares de la parcelle communale à seulement 2 ou 3 défrichés ? Défricher signifie : "Rendre propre à la culture (une terre en friche) en détruisant la végétation spontanée". Là, on ne parle que de la parcelle communale et de ses arbres, on ne parle pas du reste des parcelles où la végétation existe aussi.
Mais peut-être y a-t-il une explication après tout... Que le maire n'hésite pas à nous envoyer un mail pour nous indiquer l'explication que nous ne connaissons pas.
La parcelle serait-elle partiellement exploitée par le futur parc ? Cela pourtant ne collerait pas avec le chiffre de 69 000 panneaux.
Si c'est le cas et que certaines parcelles ne sont pas exploitées complètement : nous demandons au maire de Volvent ainsi qu'à la société CCE de mettre en ligne ou de nous fournir (pour mise en ligne) un modèle 3D précis de l'implémentation des panneaux. Nous souhaiterions a minima pouvoir visualiser les surfaces utilisées à l'intérieur des parcelles sur le modèle de ce que nous avons produit avec Google Earth ou de préférence un modèle 3D basé sur les données du Géoportail dont on aura retiré la végétation pour permettre l'implémentation virtuelle des panneaux. Voyez déjà le début de ce que nous attendons après ce texte.
Cela permettrait à quiconque d'avoir le même niveau d'information basé sur des données non contestables. Cela serait une marque de transparence et permettrait de discuter sur la base d'informations précises.
Pour se rendre compte de la nature de la parcelle communale : une forêt ; se rendre sur place, voir les images satellites, regarder le film et les photos.
Nous pensons que les images parlent d'elles-mêmes et il y a plus que "quelques arbustes" sur la parcelle communale.
Il n'y a rien d'étonnant à ce que le maire cherche à nous décrédibiliser.
Charly Bres : « On n’est pas contre le système de pétition mais on est contre la divulgation de fausses informations ».
Une élue point du doigt une erreur que nous avons commise :
Nous avons indiqué 6 900 panneaux et en fait, c'est 69 000 panneaux ! Nous rectifions, immédiatement ! Il s'agit d'un zéro oublié, mais avoué que ce zéro n'est pas de nature à minimiser le projet. Merci à la commune pour cette précision. 69 000 correspond bien aux informations dont nous disposions.
S'il y a d'autres "Fake news" comme celle-ci, nous invitions le M. Charly Bres maire de Volvent à nous écrire et à nous indiquer précisément les erreurs que nous aurions commises faute d'informations et de réelle transparence (selon nous) de la mairie sur ce projet.
Pour preuve, nous vous invitons à lire le compte rendu du 25 septembre sur le site de la mairie et notamment cette question :
"Comment le maire a choisi CCE ?
#Charles Brès : j’avais juridiquement cette possibilité ; je ne vous demande pas comment vous choisissez vos artisans !
"
Quand on est maire d'une commune, on ne gère pas son propre bien. Une réponse un peu plus étayée aurait été appréciée, même si juridiquement, c'est une possibilité qui lui est offerte. Y aurait-il matière à chercher la raison de ce choix dans une relation plus personnelle avec un représentant de cette société ?
Nous indiquons au maire que nous ne sommes pas préoccupés par le fait que les panneaux soient chinois, comme le relève le maire dans cet article, car personne n'ignore que la majorité des panneaux proviennent de Chine. S'ils ne sont pas orientables, peu importe et sans un support en béton, tant mieux ! (pour ce dernier point, nous n'avions pas indiqué cela sauf erreur ) mais le maire confirme que ses 69 000 panneaux seront bien là pendant 30 à 40 ans et c'est bien cela qui pose problème sachant qu'il y a un énorme gisement en France de surfaces artificialisées disponibles pour créer ce genre d'installation. Nous connaissons aussi l'obligation de démontage, mais dans 30 ou 40 ans, comment avoir la certitude que la société procédera à ce démontage ou même qu'elle existera encore. .
"Le parc ne sera visible, ni du village, ni de la vallée". Chacun peut voir d'où le parc sera visible en allant sur la page "vite du site" et en cliquant sur Le projet en 3D dans Google Earth. Cela permet de voir exactement les surfaces impactées dans réalité future et hélas provisoire. Avec sa souris et la touche Ctrl, on peut zoomer, dézoomer, tourner, changer d'altitude, le tout en 3D.
Nous vous indiquons que les dimensions de ce projet sont provisoires et que d'autres propriétaires sont démarchés par CCE. Et il ne s'agit pas d'une "fake News" !
Selon M Charly Bres, "Cette vidéo n'est là que pour faire peur". Nous demandons à M Bres de nous indiquer ce qui est faux dans les images. Nous nous sommes appuyés sur les données cadastrales qui sont des informations factuelles. Nous attendons toutes précisions utiles que nous relayerons.
Nous avons quelques raisons de croire que la première motivation du maire n'est pas de fournir une énergie verte comme il l'indique dans cet article.
Pourquoi avons-nous quelques doutes :
- Volvent ne compte que 34 habitants, alors que 69 000 panneaux pourraient couvrir la consommation annuelle d'environ 7 000 foyers*.
- Sur la photo ci-dessus, les trois premières personnes (dont le maire fait partie) sont frères et sœurs. Cette famille possède la majorité des terres couvertes à ce jour par le projet. Gain potentiel entre 28 000 et 140 000€ selon le prix le location généralement situé entre 1 000€/ha et 5 000€/ha
Selon M Charly Bres : "les panneaux sont 100% recyclable". Ne chipotons pas, on y est presque. Selon nos informations, aujourd'hui, le taux maximum est de 95% .
Le gouvernement français a fixé des objectifs ambitieux pour rattraper son retard : produire 40% des panneaux photovoltaïques en France d'ici 2030.
La France dispose d'atouts considérables pour développer son marché solaire :
Une irradiation solaire favorable, variant de 1 100 kWh/m² dans le Nord à 1 700 kWh/m² dans le Sud
Un potentiel inexploité sur toiture estimé à 364 Gigawatts par l'Ademe
Le maire évoque 1000 à 5000 euros par an pour la commune. S'agit-il de la location du terrain communal seulement ? Et qu'en est-il pour les autres propriétaires ?
Si le projet ne se réalise pas, la commune pourrait envisager d'autres pistes. Nous invitons M Bres à évoquer publiquement sur son site ses autres pistes.
Nous ne sommes pas radicalisés. Un échange est toujours possible, mais en l'état, ce projet ne nous parait pas acceptable, car démesuré et dévastateur pour l’environnement naturel et la beauté du site.
* voir hypothèses
PV
Le scan LidarHD date de 2024 ou 2023.
Nous avons retiré la végétation (ce qui prouve au passage qu'il y a de la végétation). Le but serait ensuite d'implanter virtuellement les panneaux au sol.
Si des personnes dont ce n'est absolument pas le métier arrivent à faire cela en 3 heures, on peut raisonnablement espérer que la société CCE dont c'est le métier pourra nous fournir la même chose, en mieux, avec les panneaux solaires.
Cela évitera tout mal entendu avec les promoteurs du projet et chacun pourra juger de l'impact précis des panneaux solaires sur les parcelles concernées.
Pour faire gagner du temps à la société CCE, veuillez trouver ici la fusion de 6 dalles copc.laz du LidarHD.
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